quelques calomnies grotesques (juillet 2016)

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ou

Le Diable S’habille en Pravda

1.

Une mise au point anti-politique

devil wears prada

Une réponse au texte « Une mise au point politique », un texte de la commission féministe de Nuit Debout, par N, la personne qui a été soupçonné d´être mysogine et accusé de sexisme sans faits réels existants : http://nuitdeboutmontpellier.org/wp-content/uploads/2016/07/sexisme-en-milieu-militant.pdf

********

C’est vraiment énervant de se sentir obligé de répondre à cette calomnie, mais – comme dit une expression anglaise : « Un mensonge voyage la moitié du monde avant que la vérité n’ait le temps d’enfiler ses bottes ».

Il y’a une chose que la commission a passé sous silence, omis d’écrire dans son texte: des faits. Alors – d’abord, les faits. 

Le 24 juin, une femme de la commission féministe de la Nuit Debout (M), invitée par plusieurs personnes du squat du cinéma Royal, est venue demander une salle pour y organiser des réunions non-mixtes. Je n’avais jamais rencontré cette femme auparavant. Face à quelqu’un qui se présentait comme féministe, j’ai plaisanté en disant que je n’étais pas “masculiniste”, et que ce serait bien si on organisait une discussion sur la séparation entre hommes et femmes et sur les différentes formes de leurs aliénations respectives. Elle paraissait un peu énervée par ma suggestion mais peu importe. Un de mes amis qui lui aussi ne l’avait jamais rencontré, lui a fait visité le ciné et ils ont décidé qu’elle pouvait avoir la meilleur salle – la salle d’accueil du squat – pour sa réunion non-mixte sachant que c’était le seul moyen de rentrer dans le squat. Juste avant son départ elle a affirmé à mon ami que j’avais « une réputation de misogyne ». Quand mon ami m’a raconté ça j’étais très énervé. « Misogyne »! – un homme qui déteste les femmes..? Moi ? Et de parler d’une «réputation » – c’est la première fois que j’entendais cela, et quand mes ami-e-s l’ont appris, tout le monde fût étonné, dégoûté et a trouvé cela ridicule. C’était une agression gratuite et grossière. Que doit-on penser d’une personne qui, invitée dans un lieu dans lequel il lui est offert amicalement d’organiser ses réunions, commence à calomnier arbitrairement une personne inconnue à un inconnu qui , lui, était assez sympa pour avoir faciliter une réunion dans sa maison ?

Le 27 juin la salle d’accueil était bien nettoyée pour accueillir cette réunion. Après 20 minutes un mec, qui parfois habite là, est arrivé dans la cuisine de l’appartement en haut disant qu’une ou deux de ces femmes lui avait fait des reproches au moment où il a du passer par cette salle. 5 minutes après, une de mes amies, qui était à cette réunion est montée dans l’appartement du dessus car elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait apporter à cette réunion. Elle était outré par la façon dont quelques unes avait traité le mec qui ne faisait que passer et qui s’était par ailleurs excusé. Après une heure ou deux, A. et M. (cette dernière qui a parlé de ma « réputation »), sont montées dans la grande cuisine et nous ont remerciés pour les avoir si bien accueilli. Après 30 minutes j’ai approché M (qui était avec A) un peu angoissé et nerveux – ce qui est normal quand on entend des choses horribles sur soi – j’ai le sentiment d’être obligé de préciser que je n’ai pas été agressif mais je n’ai pas pu rester silencieux devant une telle calomnie. J’ai demandé dans une voix hésitante “Qu’est-ce-que c’est que cette «réputation misogyne » – d’où vient-elle?”; qu’il faut donner du contenu à cette réputation. Elle ne m’a pas regardé et a répondu en regardant son amie A. d’une façon hautaine, « La réputation viens de partout. » et a refusé de donner une preuve de cette misogynie. Apparemment elle pense que quand un homme demande à une femme des explications, c’est que l’homme est un agresseur.

Les deux ont commencés à partir vers l’escalier pour sortir. J’étais énervé par cette attitude arrogante et je les ai suivis avec une distance de 4 mètres et j’ai dit finalement « Comment tu aurais senti si quelqu’un dit de toi que tu as une réputation de raciste ? ». Leurs têtes avaient déjà disparu de ma vue pendant qu’elle descendaient l’escalier, mais elle a répondu « Maintenant ce n’est pas le bon moment »; j’ai dit « Maintenant n’est jamais le bon moment ; quand est-ce-qu’on va parler de ça ? » ; parlant de loin, elle a répondu « la prochaine fois nous nous rencontrons » et j’ai dit dans une façon fâché « Alors – la prochaine fois – c’est sûr ! ». S, l’amie qui est restée dans la réunion seulement pendant 25 minutes avant de partir en haut, a voulu m’appuyer en demandant également des explications. Sans égard pour elle, elles ont continuaient leur chemin vers le rez de chaussé. Cette façon de faire l’a vraiment étonnée et dérangée dans ce sentiment de rabaissement, elle a leur lancé spontanément l’injure de « petites connes ». Après que M. et A. soient sorties, la situation a eu des conséquences très émotives et difficiles pendant 40 minutes, mais nous avons finit par une ambiance festive, ayant momentanément oublié ces conneries.

Malheureusement, seulement momentanément. Le 5 juillet, les femmes du commissariat féministe de la nuit de boue, sans honte, ont édité un texte sur le site de la Nuit debout dans l’onglet « sexisme en milieu militant ». Un texte sans rattachement à des faits et garnit de préjugés montrant de leur part aucune curiosité envers le vécu social des individu-e-s qu’elles accusent. Ce texte à même était écrit sans prendre en compte les remarques d’une des femmes qui avait participé à la première réunion et qui était intéressée par les réunions non mixtes malgré tout. Cette personne à également eu droit à des préjugés alors qu’elle cherchait à comprendre ce qui poussait une des membres et plus largement la commission, à me considérer comme misogyne (comme quoi elle serait une de mes amies et que du coup elle prenait partie et ne pouvait pas comprendre, qu’elle avait admis les codes patriarcaux etc.)

Des fois le seul plaisir des gens souffrants de la peste émotionnelle est de faire le bordel parmi les gens qui essaient de lutter et d’expérimenter contre la misère de ce monde immonde, de diviser pour mieux régner, de défendre leurs rôles et leurs dogmes juste pour affirmer leur arrogance et supériorité avec des abstractions soi-disant politiquement « correctes » …Et surtout avec plusieurs falsifications qui sont bien mise en évidence si on compare ce que j’ai écrit avec les conneries dans leur texte politique, qui montre seulement leur manque d’intérêt dans la vie et l’histoire des individus, leurs désirs de représenter les femmes comme une abstraction, comme tous politiciens qui veulent représenter d’autres gens, et de stéréotyper, d’une façon complètement insultante, les femmes qui n’ont pas absorbé les idéologies « correctes » comme des femmes soumises même si elles refusent et s’opposent à toutes les conneries des mecs traditionnels. Ce type de ” conscience féministe” exprime toujours une attitude hiérarchique qui traite automatiquement les femmes qui sont plus nuancées comme des femmes “inconscientes” parce qu’elles ne possèdent pas une conscience comme propriété, parce qu’elles doivent ” élever” leur conscience au niveau haut de ces experts. Elles cherchent seulement à renverser les rôles traditionnels – devenir aussi horrible et idiot que les hommes qui reproduisent les attitudes masculines. Marine le Pen, Hilary Clinton – elles aussi s’appellent « féministes » – mais c’est seulement un moyen d’avancer dans leurs carrières bourgeoises et reproduire toutes les horreurs de la société de classe. L’idée que Thatcher en tant que femme signifie qu’elle était plus opprimé que les mecs prolos qui étaient écrasés par ses politiques ou qu’une noire juive lesbienne handicapée du Bangladesh peut mentir sur n’importe qui plus haut dans la hiérarchie des victimes est dans la logique de leur discours.

La mentalité de victime est une mentalité d’esclave qui veut rester esclave et qui à peur des gens qui lutte contre une société qui rend la grande majorité des gens comme “victimes” tant qu’il/elle ne combat pas sa misère. Ils/elles ont peur parce que les gens qui luttent s’affirment eux-mêmes contre la peur lancée par cette société. Ils/elles ne veulent pas être rappeler à leur résignation dans leur identité comme victime passive. Ils/elles sont obligé-e-s de mentir d’abord à eux-mêmes pour cacher leur conscience de cette auto-répression. Maintenant est probablement la dernière époque , quand c’est possible , de vraiment détruire les bases des mensonges en dépassant les séparations qui maintiennent cette société qui isole et humilie sans fin – de détruire la forme totalitaire du spectacle avec laquelle la société de la marchandise, du vol qui s’appelle “propriété”, écrase les gens. Dans cette époque, nous sommes dominés par une véritable poupée russe des mensonges – des mensonges dans un mensonge plus grand dans un mensonge encore plus grand, etc, ad infinitum . Mais la première force de la démoralisation contre les gens qui veulent lutter contre toute cela provient des gens qui font semblant d’être une partie de cette lutte. Pour cette raison, il est nécessaire d’abord de s’opposer aux mensonges qui soutiennent les séparations dans notre vie immédiate, au centre de cette poupée russe. Le début de la dignité et du sens est de combattre les mensonges où on peut, sinon la merde colle.

N, le 26 juillet 2016

PS

Je peux faire des hypothèses sur la vrai raison de cette mauvaise réputation malicieuse lancée contre moi, liée à la publication de ce texte: http://dialectical-delinquents.com/articles/textes-francais/nuit-debout-ou-nuit-troglycerine/ , qu’une personne a caractérisé de « facho » sur la liste mail IACAM (voir le deuxième partie de ce texte), et qu’il a souhaité faire censuré par IACAM (mais sans succès). Ce texte critique en partie le contrôle des AG de nuit debout, par des organisations (dont je me suis rendu compte que certaines militantes de ces organisations, font partie de la commission féministe Nuit Debout). Et, parce que le contrôle d’un mouvement ressemble à du militantisme bureaucratique, j’ai alors parlé dans ce texte de cette organisation comme d’un organe anarcho-bureaucratique. Peut-être est-ce par pur esprit de vengeance que je serai accusé d’être misogyne par ces militantes ? C’est seulement la speculation – et je ne voudrais pas être l’initiateur d’une rumeur qui dirait qu’une organisation politique peut contenir en son sein quelques manipulateurs bureaucratiques, qui de surcroît ne sait répondre aux critiques qui peuvent lui être adressée qu’avec des calomnies. Ça serait petit !

Comme les gens qui suivent un manuel d’instruction de l’Armée chilienne publié à la fin de 1973,  qui mentionne l’utilité des rumeurs: “C’est un morceau d’information diffusé à travers les mêmes moyens que sa cible, son authenticité est douteuse et son origine impossible à prouver. Une fois en cours, la rumeur se répand rapidement, à condition qu’elle aborde certains sentiments de base tels que l’inquiétude, la peur, l’espoir, le désir, la haine. Elle doit être mise en circulation avec aplomb, comme un vrai fait, en faisant appel aux sentiments et aux émotions du public ou les «premiers» connus qu’elle atteindra.” [traduit de l’anglais d’ici]

PPS
Pour ceux qui s’intéressent à la question des séparations entre femmes et hommes, je trouve qu’il y a des aspects de ces 2 textes français que j’ai publié en anglais il y a presque 40 ans qui sont encore pertinents (j’ai traduit le 2ème en anglais) :
« compte-rendu (1976) » par Nadine Bloch
http://www.non-fides.fr/IMG/pdf/compte-rendu_1976.pdf

Traduction anglaise ici :
http://dialectical-delinquents.com/articles/daily-life/all-things-considered-1976/

“Quelques reflexions sur le subjectivisme et l’intellectualisme pour servir a la critique des separations.“ par Joël Cornuault
http://anarvist.freeshell.org/Les_evenements_courants_volume_3__by__Cornuault_Joel_.htm

Traduction anglaise par moi-même :
http://dialectical-delinquents.com/articles/daily-life/reflections-on-subjectivism-and-intellectualism-1977/

Pendant cette époque (les années 70s) j’ai aussi photocopié et distribué quelques exemplaires d’une version anglaise de ce texte par Jeanne Charles qui peut aussi contribuer à une critique de la séparation entre femmes et hommes:

http://www.bopsecrets.org/French/women.htm

Version anglaise:
http://www.bopsecrets.org/PS/women.htm

PPPS

Une femme m’a écrit le suivant sur les fautes d’orthographe etc. dans ce texte :

Cher N,

j’ai bien lu, d’abord le “pdf” auquel tu réponds, puis ta réponse. tu me demandes si je veux bien corriger les erreurs d’orthographe, d’accord ou de syntaxe de ton texte. je te propose de ne pas le corriger. pourquoi? parce que l’oppression par l’orthographe sur les auteurs, et les étrangers en particulier, est une spécificité du racisme à la française, qui fait qu’il est très difficile pour un étranger (et tu es de langue maternelle étrangère au français) de se sentir légitime de s’exprimer en français.
je te propose donc de laisser tes formulations telles quelles, pour juste rappeler à tes détracteurs/euses que le pire mal qui puisse gangréner un groupe humain, fut-il révolutionnaire, c’est le malentendu, et avec lui, la rupture du dialogue. Tes opposant-e-s seraient-elles/ils xénophobes??? auraient ils/elles méprisé de dialoguer avec toi parce que tu as quelques difficultés d’expression, parfois? Laissons donc ton texte en l’état, si ça peut les aider à apprendre à te comprendre…

 

J’ai repondu :

Salut, G –
La question importante pour un texte est, evidemment, que c’est compréhensible, qu’une personne qui le lit n’a pas besoin de beaucoup de temps pour désencrypter ce que est écrit. Si ce que j’ai écrit n’est pas trop difficile de comprendre, ce n’est pas nécessaire de corriger ni l’orthographe ni le grammaire incorrecte; mais si le sens est ambigu ou incompréhensible ou inutilement compliqué, c’est important que c’est corrigé.

 

2.

Un tentative de censure sur IACAM

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Le 10 juillet j’ai récu le  liste mail IACAM m’a envoyé celui-ci:

“Bonjour,je viens de recevoir le texte ci-dessous et s’il m’est arrivé
quelquefois de trouver les propos diffusés dans le réseau iacam un peu
jusqu’auboutistes, pas assez nuancés (la nuance c’est l’humanité des
militants) là je trouve qu’il y a erreur de casting : cette personne
serait plus à sa place chez les fachos.

Critiques sans nuances de
militants qui ont depuis des années beaucoup investi  dans les
luttes sociales (traiter le CGA d’anarcho-bureaucrates ne peut servir
que nos ennemis)

faire la fine bouche sur le misérabilisme
citoyenniste des “nuit de boue” comme si le peuple, dans sa banalité,
avait tout faux, penser qu’on existe uniquement parce qu’on a parlé des
violences contre les flics dans la presse, traiter d’”Alterno, bobo et
artistouilles” tous ceux qui ne pensent pas comme soi, la croyance
que la seule façon de créer une rupture est basée sur l’affrontement, la
haine et une radicalisation totale : tout cela est loin, effectivement,
de la sensibilité générale des personnes fréquentant les NuitDebout et
plus généralement les mouvements sociaux. Si j’ajoute “Les
ambiances décontractées de ces rassemblements, qui finissent évidemment
en orgie éthylique, ainsi que l’absence de cadre de discussion et la
croyance béate en la création d’un espace démocratique authentique et
libéré, donnent le ton sur les prises de parole au micro”. en totale
contradiction avec l’introduction et le morceau de
bravoure “il est fort clair que, chaque personne qui sera
surprise à donner des gens à la police, se retrouvera avec les genoux
pétés” j’ai une idée assez précise de l’endroit où je retrouverai,
si personne ne lui dit de revoir sa copie, l’auteur de ce texte qui
préconise comme ossature à notre légitime révolte la haine (des flics,
des citoyens, des artistes, etc…) et le mépris de ceux qui ne pensent
pas comme lui.Je serai très favorable à ce que vous fassiez un démenti à
cette “information”, avec les termes qui sont les vôtres, et si de tels
discours devaient revenir sur iacam, j’en tirerai, à mon grand regret,
les conclusions qui s’imposent
@micalement Robert

Texte original:
http://dialectical-delinquents.com/articles/textes-francais/nuit-debout-ou-nuit-troglycerine/

IACAM a répondu:

Salut,
Nous avons bien reçues tes remarques quant à l’article “Nuit de boue”.
Voici quelques éléments de réponse:
-Tout d’abord les contenus des messages circulant sur Iacam ne sont pas
nécessairement partagés dans leur totalité par les modérateurs. Si nous
ne passons pas tout, nous ne passons pas pour autant que des mails nous
correspondant totalement. D’ailleurs des débats traversent aussi les
modérateurs de Iacam.
-Il nous semble que dans ta réponse tu mélanges le paragraphe concernant
les Nuits debout de Montpellier et le texte de Marseille qui aborde
d’autres situations.
-Nous ne pensons pas qu’il faudrait taire la critique faite à des
groupes, même libertaires. N’étant pas sur Montpellier, les modérateurs
ne peuvent se faire une idée précise des conflits qui ont pu traverser
les Nuits debout, et donc, si les critiques sont justifiées. En tout
état de cause si ce qui est pointé s’avère véridique, nous pensons que
de poser ces contradictions est nécessaire. D’une manière générale, nous
pensons que les logiques de contrôle politique ont comme conséquence
d’éloigner beaucoup de personnes des luttes et malheureusement le milieu
libertaire peut aussi y participer. L’intensité de l’engagement et même
la sincérité n’ont pas grand chose à voir avec ce problème: il existe
des groupes ou personnes très investies qui produisent autorité et prise
de pouvoir.
-Nous pouvons critiquer la forme du texte (de celui de Marseille
particulièrement) qui aurait largement gagné à ne pas tomber dans
l’invective, à prendre plus de distance et donc être plus posé et
probablement plus entendable.
-Nous pouvons partager certaines des critiques que tu as formulé sur une
posture radicale qui mépriserait tout ceux et celles qui pensent ou
agissent différemment. Mais nous ne trouvons pas que ce texte, hormis
quelques formes un peu à chaud, tombe excessivement dans ces travers.
-Nous pouvons à certains moment revenir sur un post que nous avons
passé. Mais nous ne souhaitons pas devenir un organe de censure morale
sur quelle position serait ou non révolutionnaire. C’est le rôle du
débat que de donner des éléments et d’assumer le conflit qui traverse
aussi les dynamiques de lutte. Nous ne passeront donc aucun communiqué
pour nous dissocier de ce post même si nous n’en partageons pas tout.
Par contre, libre à toi ou à d’autres impliqués dans cette aventure de
répondre ou encore mieux de proposer leur propre bilan afin de
contribuer à ces échanges.
Salutations révolutionnaires
La modération de Iacam

Nota: Nous communiquons ta réaction et notre réponse aux rédacteurs du
message mis en critique.

Finalement j’ai répondu (à IACAM):

Merci pour avoir envoyé la “critique” de “Robert” et votre réponse (la meilleur réponse que vous puissiez faire comme modérateurs).

Apparemment Robert pense que je ne suis pas « nuancé », et c’est pour cette raison qu’il sous-entend que je manque de « l,humanité des militants » . Ce mec pense que quand j’ai décrit le comportement du CGA à la Nuit Debout dont j’ai parlé comme des « anarcho-bureaucrates »  je serais  plus à ma “place chez les fachos”  et ce que j’ai dit « aide nos ennemis ». Alors, le fait de m’appeler « facho » est évidemment bien nuancé et n’aide pas nos ennemis. Même si j’étais le plus ouvertement dégouté et verbalement faché  par la décision (je pense en mai) voté par une grande majorité de la Nuit Debout de permettre (« en principale ») des fascistes de parler à la Nuit Debout à Montpellier, en hurlant constamment mon mépris et insultes envers ces bons citoyens. Plusieurs personnes du CGA ont assisté à cette situation.

Moi aussi  depuis des années je me suis “beaucoup investi dans les luttes sociales”, mais ça ne m’empêche pas de reconnaitre la nécessité d’être critiqué – mais vraiment critiqué – pas avec des insultes vides de sens (« facho » etc.). Mais implicitement, à cause d’avoir “beaucoup investi dans les luttes sociales”, le CGA ne peux pas être critiqué.

Je veux clarifier 2 trucs de mon texte : d’abord, j’avais tort – la Nuit Debout dont j’ai parlé était la 2ième Nuit Debout, pas la première. Et la dénonciation du CGA comme « anarcho-bureaucrates » était spécifiquement  une description de leur comportement pendant cette réunion. Evidemment il y a beaucoup de gens dans le CGA qui ne se comportent pas comme des bureaucrates, mais il y a aussi beaucoup qui sont complètement dans ce rôle dégueulasse. Et Robert utilise la même logique des gauchistes et/ou Staliniens depuis longtemps : de stéreotyper les gens  qui ont des critiques d’eux venant de leur gauche comme « fachos » qui aident nos ennemis, et de cacher ces calomnies derrière un image de « L’Humanité ».

Salutations révolutionnaires mais pas de tout salutations militantes –

SamFanto

“la nuance c’est l’humanité des
militants”…

 humanite stalin

stalin budapest“La vérité est dans l’exagération”

– Walter Benjamin

Comments

One response to “quelques calomnies grotesques (juillet 2016)”

  1. Sam FantoSamotnaf avatar

    Actuellement, il y a une tendance qui deviens plus populaire pour ceux – hommes et femmes – qui ne peuvent pas voir comment ils pourraient contribuer sérieusement et honnêtement à la transformation des événements et de l’histoire (et normalement de ne pas même envisager une telle possibilité) d’agir, via l’internet, avec la forme classique d’aliénation féminine auparavant réservée aux commérages du village, qui, exclu d’influencer les événements par les formes patriarcales masculines de pouvoir hiérarchique et sa domination des événements historiques locaux et mondiaux, ont manipulé les événements secrètement, par des lettres anonymes, la rumeur subtile, insinuations, en particulier contre ceux qu’ils en ressentient personnellement, rivaux peut-être duquelles ils étaient jaloux. Ces jours, dans le village planétaire, presque chaque homme et femme exclus de l’histoire, sont devenus commères du village: tout ajoute à la guerre démoralisante de chacun contre tous. Et quand il prend une forme politique, il combine tout ce auparavant a pris des formes essentiellement masculines de la manipulation politique et de l’aliénation avec des formes précédemment principalement féminines de la manipulation et de l’aliénation.

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